15/04/2025
Optimisation de l’espace : confort et ergonomie

Avec des logements toujours plus petits et des usages toujours plus multiples, optimiser l’espace intérieur est devenu un enjeu majeur du quotidien. Entre télétravail, familles recomposées et recherche de confort, le mobilier évolue pour répondre à ces nouvelles attentes. Formes, fonctionnalités, matériaux : les solutions innovantes ne manquent pas. Et l’esthétique, loin d’être sacrifiée, est plus que jamais au rendez-vous.

Ce talk, proposé en direct de M Studio au cœur du salon EspritMeuble, a été organisé en partenariat avec le magazine Art & Décoration, représenté par Nathalie Soubiran, rédactrice en chef adjointe. L’échange a été animé par Jérôme LIBESKIND, autour d’un sujet plus que jamais d’actualité : comment aménager un intérieur fonctionnel, confortable et beau, malgré la réduction des surfaces disponibles.

Adapter son intérieur à la pluralité des usages

Les modes de vie ont profondément évolué. Les familles recomposées, les rythmes alternés, le télétravail généralisé imposent une toute nouvelle flexibilité à l’habitat. « Une famille recomposée, c’est parfois deux personnes la semaine et six le week-end », rappelle Nathalie Soubiran, avant de préciser : « Il faut trouver des astuces pour loger tout le monde : banquettes sur mesure, lits gigognes ou superposés, solutions modulaires… »

Le télétravail, lui aussi, bouscule les codes : « Il faut bien un coin bureau. Cela peut être sous un escalier, dans la chambre ou même intégré à la cuisine ». De plus en plus, les cuisinistes eux-mêmes conçoivent des zones de travail directement intégrées dans leur offre, preuve que les usages hybrides redéfinissent les pièces.

Quand chaque mètre carré compte

À l’heure où le prix du mètre carré grimpe, l’optimisation des espaces devient cruciale. Les meubles dits “malins” sont donc en plein essor. « J’ai vu des tables qui s’allongent jusqu’à 4 mètres, ou des tables basses qui se transforment en tables de repas », indique Nathalie Soubiran. Canapés convertibles, chauffeuses modulables, bibliothèques multifonctions ou lits escamotables s’inscrivent dans cette même logique.

Autre levier : ouvrir les volumes. « Décloisonner, c’est gagner en mètres carrés et en mètres cubes. Cela donne de la perspective, tout en laissant la possibilité de recréer des zones d’intimité avec des portes coulissantes ou des panneaux japonais ».

Tendances 2025 : douceur, personnalisation, technologie

Au-delà de la praticité, l’esthétique reste essentielle. En 2025, la maison est perçue comme un refuge. Cela se traduit dans les formes et les matières : « On est dans la rondeur, dans l’organique. Les canapés, les fauteuils, les chaises : tout est plus enveloppant ». Cette tendance au cocooning reflète le besoin d’un intérieur réconfortant.

La chambre n’échappe pas à cette transformation. « Avant, on se focalisait sur les pièces de réception. Aujourd’hui, on soigne aussi sa chambre avec du papier peint, des éclairages adaptés, des matelas sur mesure, voire des équipements technologiques intégrés ».

Enfin, la technologie s’invite dans les meubles : « Certains canapés intègrent des liseuses, des ports USB, voire des systèmes de réglage électrique personnalisés. On adapte l’inclinaison, la fermeté, pour que chacun ait son confort, même sur un meuble partagé ».

Conclusion : vivre mieux avec moins

Ce talk a mis en lumière un mouvement de fond : celui d’un design centré sur l’humain, alliant fonctionnalité, esthétique et qualité de vie. L’innovation, qu’elle soit technique ou formelle, répond ici à des usages concrets, dans des intérieurs de plus en plus contraints.

Pour Nathalie Soubiran, l’essentiel est clair : « Il n’a jamais été aussi important de bien vivre chez soi. Et les solutions existent, pour tous les styles, tous les budgets, et toutes les configurations de vie ». Une vision résolument optimiste, portée par la créativité des marques et la richesse du marché.

EspritMeuble

Visionner la vidéo de la table ronde : Optimisation de l’espace : confort et ergonomie

A lire aussi : Pourquoi cet engouement de la seconde main ?

À lire aussi …