10/08/2022
Entretien avec Jonathan Hannaux, directeur général adjoint du groupe DODO

Groupe familial industriel, DODO, créé en 1937 en Moselle, fête cette année ses 85 ans.  Au fil du temps, le Groupe s’est diversifié dans le sommeil et le cocooning, un peu partout en France et possède aujourd’hui 7 sites industriels dans l’hexagone afin de produire couettes, oreillers, linge de lit, protection literie et depuis peu des couvertures. DODO possède également un certain nombre de maisons de marques comme Drouault, Anne de Solène, Toison d’or, Poyet motte et Canat, qui sont ses marques sélectives. Le Groupe DODO réunit 900 collaborateurs en France et poursuit le développement de ses marques tout en faisant également de l’acquisition.

Entretien avec Jonathan Hannaux, directeur général adjoint du groupe DODO, 4e génération du Groupe qui continue l’aventure familiale lancée par ses arrière-grands-parents. 

 

Quelle a été la dernière actualité marquante de votre entreprise ?

Nous avons fait l’acquisition d’une usine de production de couvertures, ancêtre de la couette. Nous nous sommes toujours battus pour remplacer les couvertures par des couettes mais nous intégrons là une niche et un savoir-faire particulier, très rare encore en France. Cette acquisition rentre dans notre démarche globale de conserver des savoir-faire textiles en France. C’était une belle opportunité puisqu’aujourd’hui, il doit rester seulement deux usines en France. Il s’agit ainsi d’une nouvelle étape dans le groupe qui a réalisé un certain nombre d'acquisitions par le passé, avec notamment Anne de Solène en 2017. 

Nous accélérons également nos investissements sur nos outils industriels, pour suivre la croissance du marché et augmenter notre potentiel de production. Mais aussi notre agilité, puisque nous investissons systématiquement dans des lignes qui nous permettent de réaliser de grosses séries ou des petites. Nous avons également investi dans des lignes de production qui recyclent des déchets, qu’on réutilise dans des produits comme dans nos couettes et oreillers. Nous avons aussi beaucoup investi pour réduire nos propres chutes, et limiter la consommation de matières. 

Enfin, cette année, nous fêtons nos 85 ans, ce qui signifie que nous avons su être résilients, nous adapter à des environnements qui sont très changeants notamment ces 3 dernières années, tout en restant agiles, créatifs, afin de passer à travers ces vagues et ces tempêtes. 

 

Quels sont vos grands enjeux sur les 12 prochains mois ? 

L’inflation est un sujet majeur qui nous concerne tous, puisqu’elle menace la consommation des prochains mois. Charge à nous de trouver des solutions, d’innover pour proposer des produits qui seront toujours intéressants pour les consommateurs. Nous avons également besoin d'accélérer dans notre stratégie de développement durable et responsable, nous avons des objectifs ambitieux devant nous. Et, bien sûr, poursuivre le développement de nos marques qui sont très complémentaires et proposer une solution globale à nos clients. 

 

Qu'est-ce qui vous a donné envie de revenir pour la 10e édition d'ESPRITMEUBLE ?

Je suis venu en tant que visiteur l’année dernière, j’ai constaté à quel point tout le monde avait besoin de se retrouver, d’échanger entre industriels et distributeurs. Ce sont des rencontres beaucoup plus qualitatives quand on peut se retrouver dans ce genre d’environnements, surtout après deux années où les relations ont été compliquées, souvent à distance… Il manquait la chaleur des retrouvailles. 

ESPRITMEUBLE nous permet également de montrer nos nouvelles collections et l’étendue de nos gammes pour prouver à nos clients la globalité de notre offre. Nous présenterons sur notre stand Drouault et Anne de Solène, . 

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