27/05/2025
Le Bonus Réparation d'Ecomaison: un levier pour offrir plus de service et renforcer la fidélité client

Et si réparer devenait un acte aussi évident qu’acheter neuf ? À l’heure où l’économie circulaire s’impose dans tous les secteurs, le meuble n’échappe pas à la tendance. Avec le Bonus Réparation, Ecomaison propose aux distributeurs et aux professionnels de faire de la réparation un levier de fidélisation et de croissance.

Ce talk, organisé en partenariat avec Ecomaison, s’est tenu sur le plateau de Studio M, au cœur du salon EspritMeuble. Animée par Jérôme Libeskind, la discussion a permis à Benoît Godon, Responsable du Fonds Réparation Ameublement chez Ecomaison, de détailler les enjeux, le fonctionnement et les perspectives du dispositif Bonus Réparation.

Dès l’ouverture, Benoît Godon rappelle l’objectif central du dispositif : « Le meilleur meuble recyclé est celui qu’on n’a pas encore besoin de recycler ». L’idée : inciter les Français à prolonger la durée de vie de leurs meubles en les réparant, plutôt qu’en les remplaçant.

Un dispositif accessible, pensé pour les pros

Mis en place initialement pour l’électroménager, les vêtements et les chaussures, le Bonus Réparation est désormais élargi au secteur de l’ameublement. Il s’applique depuis mai 2024 aux sièges, sommiers, têtes de lit et à tous les types de meubles : mobilier de jardin, de chambre, de cuisine, rangements, etc.

Le principe est simple : « Une partie de la facture est réglée par le client, l’autre par Ecomaison », explique Benoît Godon, avec un forfait représentant environ 20% du coût moyen de la réparation. Un avantage financier pour le consommateur, mais aussi un moyen de valoriser un service souvent déjà existant chez les distributeurs.

« Beaucoup de professionnels réparent déjà sans l’appeler ainsi, ou sans en faire la promotion. Le Bonus Réparation est l’occasion de structurer et valoriser cette pratique », insiste-t-il.

Labellisation simple et gratuite

Contrairement à d’autres dispositifs publics souvent perçus comme complexes, celui-ci a été conçu pour être « accessible, accueillant et exigeant ». Pour être labellisé, un réparateur — ou un distributeur faisant appel à un sous-traitant — doit simplement fournir six documents : un extrait Kbis, une attestation d’assurance, une attestation de vigilance URSSAF, et trois factures de réparation de moins de 12 mois.

La labellisation est gratuite, et s’adresse aussi bien aux entreprises qu’aux associations. Elle permet d’intégrer l’annuaire géolocalisé disponible sur ecomaison.com, accessible dès la page d’accueil.

Un enjeu économique, écologique et relationnel

Le Bonus Réparation peut devenir un véritable levier de fidélisation et de croissance. « 25 % des foyers ont un problème avec un meuble chaque année, et 30 % d’entre eux ne font rien », explique Benoît Godon« C’est autant d’opportunités pour les distributeurs de reprendre contact avec leurs clients, parfois plusieurs années après l’achat ».

En proposant un service à forte valeur ajoutée, les enseignes peuvent générer du trafic en magasin ou sur leur site web, et renforcer leur relation client. À cela s’ajoute un impact écologique — réduction des déchets — et social, grâce à la création d’emplois locaux dans la réparation.

« Un réparateur peut intervenir à domicile. Ce n’est pas une question de distance, mais de couverture du territoire », assure-t-il. Aujourd’hui, des réparateurs sont déjà présents partout en France, y compris en Corse et bientôt dans les DROM-COM.

Le Bonus Réparation représente une opportunité stratégique pour le secteur. « C’est un service utile, accessible, porteur de sens, et créateur de lien », résume Benoît Godon. À l’heure de la sobriété et de la consommation responsable, il s’impose comme un outil concret au service d’une économie plus durable et plus humaine.

EspritMeuble

Visionner la vidéo de la table ronde : Réparez et fidélisez: Offrez plus à vos clients avec le Bonus Réparation d'Ecomaison

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