12/07/2021
Entretien avec Romain LANGAGNE, directeur commercial chez DISCAC

Industriel français, fabricant de meubles de cuisine et de salles de bain, Discac est une entreprise familiale fondée en 1990. Basée en Gironde, Discac a bâti son expertise sur trois fondements : le meilleur rapport qualité prix, le délai et le service. Et si l’entreprise ne possède pas son propre réseau de distribution, sa force est selon elle de rester “no name”, et de poursuivre son ambition de devenir leader des fabricants sans enseigne sur le marché français. Entretien avec Romain Langagne, directeur commercial chez Discac

 

Dans ce contexte d’activité soutenue, parlez-nous de votre marque et de ses actualités ? 

Nous sommes sur une grosse année si l’on compare par rapport à 2019 car nous avons été fermés 6 semaines lors du confinement de 2020. Nous sommes à +33% de chiffre d'affaires sur le premier semestre par rapport à cette année pleine de 2019. Cela prouve le niveau de capacité de notre usine et l’implication des gens pour garder un niveau de services et un délai cohérent sur le marché. 

Nous arrivons à maintenir nos délais, nous sommes encore capables à ce jour de livrer nos cuisines avant la date de fermeture, quand la majorité de nos concurrents aujourd’hui livrent en septembre voire octobre-novembre pour une commande passée aujourd’hui. Cette réactivité est l’une de nos forces.

De surcroît, nous continuons d’investir dans l’outil de production. Pour se faire, nous avons une enveloppe de 4,5 millions d’euros en cours d’industrialisation. La plaqueuse, 1ère phase de cet investissement, est en fonctionnement depuis début mars. La deuxième phase, magasin automatisé de panneaux et la scie sont en cours de montage et seront opérationnels en fin d'année. Cela nous permettra d’avoir une meilleure qualité  pour le client final et d’augmenter nos capacités de production avec des machines plus productives que celles que l’on avait jusqu’alors. L’idée est de nous rapprocher des leaders allemands, qui sont nos compétiteurs directs, nous nous battons avec eux aujourd’hui sur la rigueur et les attentes du consommateur sur ces produits-là. 

Nous sommes passés de 150 salariés en 2020 à quasiment 180 au mois de juillet, ce qui nous a permis de maintenir des délais compétitifs sur le marché grâce à l’humain, combiné à ces nouveaux outils de production. 

Enfin, nous avons aussi une nouvelle collection cuisine qui sortira en fin d’année pour ESPRITMEUBLE que nous allons présenter d’une manière plus digitale. Nous allons à la fois nous appuyer sur les retrouvailles du Salon, mais aussi sur la partie digitale, pour tous ceux qui ne pourront pas faire le déplacement, afin qu’ils découvrent nos nouveautés. 

 

2021 est déjà bien lancée, quels seront vos relais prioritaires de croissance en 2022 ?

Nous avons un produit qui correspond tout à fait aux non-spécialistes de la cuisine avec des tarifs qui sont simples d’utilisation. Aujourd’hui, 50% de notre chiffre d’affaires est réalisé avec des non-spécialistes de la cuisine, donc nous nous attachons à avoir des outils faciles à travailler. La cuisine est un secteur d’activité qui peut faire peur par la complexité, le côté prise de côtes, puis la livraison et la pose. Cela fait beaucoup d’intervenants et les gens qui ont l’habitude de vendre un produit fini dans les magasins de meubles ont plutôt peur de cette activité là. Aujourd’hui, ce que l’on apporte, à travers nos tarifs, c’est cette simplicité d’utilisation.

L’idée est d’aller sur le salon ESPRITMEUBLE avec un mini ESPRITCUISINE pour montrer à toutes ces enseignes de meubles qui ont aujourd’hui des m2 qui pourraient être exploités davantage en proposant des meubles de cuisine ce qu’ils pourraient reproduire dans leurs magasins. Comme le dit si bien Gaetan Menard, la cuisine s’ouvre sur les pièces à vivres, et les pièces à vivre s’ouvrent sur la cuisine, il y a une complémentarité de l’offre, et nous sommes convaincus qu’ESPRITCUISINE a tout son sens au sein d’ESPRITMEUBLE. 

 

Dans ce contexte, qu’est-ce qui vous a convaincu d’exposer à ESPRITCUISINE ? Qu’en attendez-vous et qu’y ferez-vous découvrir ?

Ce sont les retrouvailles, nous n’avons pas eu de salon depuis un an et demi, et nous espérons que ce sera un moment de convivialité. C’est à la fois les retrouvailles avec nos clients mais aussi avec les acteurs de la profession. Nous souhaitons également nous ouvrir sur de nouveaux marchés sur lesquels nous sommes peu présents aujourd’hui, comme les marchands de meubles meublants. 

Nous présenterons notre nouvelle collection, nous avons 23 nouveaux décors en façades et 6 en plan de travail. Nous allons surtout travailler le salon en ambiance, autour des tendances de la cuisine, qui donneront le tempo de notre nouvelle collection. Montrer qu’avec un produit comme le nôtre, nous pouvons toucher des clients très différents. 

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