Société industrielle et commerçante depuis 1875 , Fremaux Delorme produit au sein de ses ateliers du linge de maison et de l’éponge, distribués dans différents canaux : du retail, grâce à ses boutiques en propre, des affiliés, des grands magasins, des sites webs mais aussi à travers des détaillants français ou étrangers. Fort de son portefeuille de 10 marques dont une partie sont des marques propres - Yves Delorme, Olivier Defforges, Laurence Tavernier, Christian Fischbacher - Fremaux Delorme peut aussi compter sur ses licences, Ralph Lauren, Kenzo, Hugo Boss, Lacoste. Le groupe familial est aujourd’hui dirigé par la sixième génération : Amaury Fremaux, président et Alban Fremaux, son directeur général. Entretien.
Quelle est la dernière actualité marquante de votre entreprise ?
Cela fait déjà plusieurs années que nous investissons dans la rénovation de nos réseaux de boutiques . Cette année a été importante de ce point de vue là, puisque nous avons rénové les boutiques Yves Delorme d’Antibes, Aix en Provence, Anvers, Luxembourg, Avignon… Nous allons continuer cette année avec celles de Strasbourg et Lyon notamment. Nos boutiques sont le fer de lance de nos marques et l’activité retail physique est en forte croissance, en complémentarité avec le web, c’est pourquoi nous poursuivons nos investissements.
Nous avons également de nouveaux projets avec des affiliés comme l’ouverture, avec un affilié, d’un Olivier Defforges à Saint-Malo, à Saumur, et également à Lyon dans les mois à venir. Tout cela va faire pas mal de changements dans notre réseau de boutiques.
L’autre sujet est celui de l'investissement. Nous avons réinvesti en 2020 dans un notre atelier de confection neuf, qui est passé de 50 à 80 personnes. Depuis, nous continuons d’investir dans notre atelier de tissage d’éponge, situé à Sévelinges, dans la Loire, et dans de nouvelles machines. Dans cette usine, où nous tissons en éponge pour Yves Delorme ou Lacoste par exemple, nous achetons 2 à 4 métiers à tisser par an, afin d’avoir un parc de machines qui ait 100% moins de 10 ans.
Être industriel en France aujourd’hui veut dire être tout à fait à jour d’un point de vue technologique, pour être efficace. Nous investissons beaucoup pour rénover notre industrie.
Quels sont vos enjeux sur le second semestre ?
Nous avons un début d’année qui, en trafic magasin, n’était pas extraordinaire même si le retail était satisfaisant. L’enjeu est donc d’arriver à avoir une fin d’année commercialement dynamique afin de pouvoir aller plus loin, après ces dernières années un peu particulières.
Qu'est-ce qui vous a donné envie de revenir sur cette édition 2023 ?
L’année dernière était notre première participation. En venant à ESPRITMEUBLE, nous nous étions dit qu’il fallait compter sur le temps long, plutôt contents de cette première session, du nombre de contacts et des projets que nous avons pu dérouler derrière. Nous revenons avec grand plaisir, avec la même motivation pour ouvrir de nouveaux comptes, et démarrer de nouveaux projets, au moins autant que l’année dernière. Grâce à notre équipe commerciale française, nous sommes en mesure d’ouvrir des comptes de détaillants, d’affiliés de linge de maison, de lingerie de nuit ou de décoration .